L’Egypte tente d’attirer de nouveaux investisseurs
Dans un souci de restaurer son image, l’Egypte cherche à rapatrier sur son sol des investisseurs internationaux qui ont fui depuis maintenant cinq années de troubles et d’instabilité. Dans cette optique, le gouvernement a adopté de nouvelles lois qui faciliteront l’accueil des capitaux étrangers, tout en lançant de grands projets, dont celui d’une nouvelle capitale administrative, estimée à environ 40 milliards de dollars.
Selon les déclarations du ministre égyptien de l’Investissement Achraf Salman, les autorités ambitionnent d’attirer de 15 à 20 milliards de dollars d’investissements étrangers lors de la conférence économique organisée ce week-end dans la ville côtière de Charm el Cheikh.
« Je m’attends à la signature de contrats d’une valeur de 15 à 20 milliards de dollars » (14,2 à 18,9 mds d’euros), a affirmé Achraf Salman à l’agence Reuters, évoquant notamment la construction de nouvelles centrales électriques, ainsi que des projets immobiliers et agricoles.
Projets d’envergure
Avant la conférence, General Electric a servi de faire-valoir en annonçant son désir d’investir 200 millions de dollars dans une usine de la future plate-forme industrielle, qui sera elle conçue en même temps que le percement du nouveau canal de Suez.
L’Américain a aussi affirmé avoir livré 34 turbines à gaz à l’Egypte, dans le cadre d’un nouveau projet électrique d’une valeur d’1,9 milliard de dollars.
D’après le ministre, plusieurs protocoles d’accord devraient également être conclus à Charm el Cheikh, notamment pour la construction d’une nouvelle capitale administrative estimée à 40 milliards de dollars. Néanmoins, Achraf Salman n’a pas fourni plus de précisions concernant ce grand projet.