Taxe sur les sodas : comment Coca-Cola contourne habillement la loi

Taxe sur les sodas : comment Coca-Cola contourne habillement la loi

En vigueur depuis 2012 mais renforcée durant l’été 2018, la taxe soda entend pénaliser les boissons sans alcool contenant des sucres ajoutés. Coca-Cola a habillement contourné la loi et empoché un joli bénéfice au passage.

Coup double pour Coca-Cola, le tout-puissant vendeur de boissons ultra sucrées. Depuis le renforcement datant de cet été 2018 de la taxe soda qui est dorénavant indexée sur le taux de sucre contenu dans les boissons, la firme américaine a réduit la taille de ses bouteilles sans diminuer la quantité de sucre. Le but ? maintenir à flots le niveau des ventes. Pour y parvenir, les bouteilles ne font désormais plus 2 litres et 1,5 litres mais 1,75 et 1,25 litres, et toujours vendues au même prix. Coca évite ainsi à la fois d’être taxé et réalise en même temps une hausse de son bénéfice de 20% par bouteille vendue.

Mais si d’autres grandes marques de boissons sucrées et de sodas ont joué le jeu en abaissant le taux de sucre dans leur produit, Coca-Cola n’a pour sa part pas pris le risque de changer sa recette, hautement addictive. L’entreprise a préféré jouer la carte du « downsizing », technique marketing ayant pour but de réduire la taille du contenant. Car pour Olivier Dauvers, spécialiste de la grande distribution « La mesure permet à l’entreprise de réaliser quelques petits profits au passage. La taxe soda a permis de relever les prix. La bouteille qui est passée de 1,5 à 1,25 litre a vu son prix augmenter de 25 %. Le prix de celle qui est passée de 2 litres à 1,75 litre a augmenté de 17 % ».

La Rédaction

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