Après les Aéroports de Paris, la Française des Jeux est à vendre
Gérald Darmanin a fait savoir que la Française des Jeux (FDJ) allait faire l’objet d’une ouverture de son capital. Mais l’Etat en conserverait tout de même le contrôle.
Le plan de cession des actifs de l’Etat est en train de se poursuivre à bon train. Après avoir annoncé la transformation de la SNCF en société privée puis avoir fait savoir que les Aéroports de Paris seraient vendus, le gouvernement annonce à présent l’ouverture du capital de la FDJ. Le ministre de l’Action des comptes publics, Gérald Darmin a ainsi récemment annoncé : « nous réfléchissons à l’ouverture du capital de la FDJ tout en gardant le monopole ».
Pour le moment, l’Etat détient 72% du capital de la FDJ, le reste étant aux mains de nombreux petits actionnaires. En parallèle, l’Etat conservera le monopole actuelle qu’il possède en termes de droit sur les jeux de loterie et les jeux à gratter qui lui rapporte plus de 3 milliards d’euros de recette par an.
Le but de la manœuvre serait alors de conserver les juteuses recettes issues du monopole sur les droits tout en faisant rentrer de l’argent frais. Et pour l’heure, la piste la plus sérieusement à l’étude est celle d’une introduction en Bourse. En procédant de la sorte, l’Etat passerait sous la barre symbolique des 50% de capital, soit entre 25% et 35%, tout en conservant le monopole sur les droits. Et avec une valorisation estimée à 3 milliards d’euros, l’Etat récupérerait près d’1,5 milliards d’euros dans l’opération.