2016 a été une très bonne année pour le Bio en France

2016 a été une très bonne année pour le Bio en France

L’Agence Bio a qualifié d’historique l’année 2016 pour l’alimentation bio en France. La part des terres cultivables en agriculture biologique a elle aussi augmenté significativement.

 

Les chiffres sont là pour en témoigner : les Français aiment plus que jamais manger bio. Et les agriculteurs de France n’ont jamais autant migré vers ce modèle de culture qui bannit les OGM et les produits phytosanitaires aux composants plus que douteux et à l’impact néfaste sur la santé selon ses détracteurs.

L’Agence Bio fait en effet état dans sa dernière enquête d’un excellent état de santé de la filière, qualifiant même d’historique l’année 2016.

 

Pourquoi ? car l’alimentation bio a fait un bon spectaculaire de +20% rien que sur une année et en parallèle la superficie des terres cultivables en bio a connu une augmentation toute aussi spectaculaire de +16% en une année également.

En comparaison avec la première étude qui date de 2003, les chiffres du bio en France sont particulièrement bons pour toute la filière : alors qu’en 2003 46% des Français déclarait ne jamais consommer de produits bio, ils ont été 89% en 2016 a en avoir acheté. Et près de 70% des Français déclarent en manger au moins une fois par mois.

 

La France, bonne élève sur le bio

 

Avec de tels chiffres tant sur la consommation que sur la production, la France se hisse sur la troisième place du podium en Europe. Aussi, le pays est aux côtés de l’Italie, de l’Espagne et de l’Allemagne celui qui réunit plus de la moitié (52%) de la surface totale bio en Europe.

 

Dans le pays, ce sont à présent plus de 32 000 exploitations agricoles qui sont spécialisées sur le bio. Une très nette progression s’est fait sentir dans le Sud-ouest, dans la région Occitanie en particulier, qui réunit à elle seule 20% des producteurs bio de France. Viennent ensuite la région Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine.

 

Si le bio a tant le vent en poupe, c’est principalement pour deux raisons. Les scandales sanitaires dans l’agriculture et l’élevage dit « conventionnels » ont rabattu les cartes du secteur et bon nombre de producteurs et d’éleveurs fonctionnent par effet d’imitation sur leurs voisins. Aussi, le secteur de la grande distribution est une puissante locomotive pour toute la filière, en consacrant des budgets conséquents aussi bien dans leurs rayons que dans leur communication. La demande s’en trouve donc stimulée, et l’offre suit en conséquence.

La Rédaction

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