L’accord de libre-échange transpacifique (TPP) sur les rails
La nouvelle zone de libre-échange économique dite transpacifique (TPP) constituera d’ici peu un nouveau marché internationale particulièrement dynamique, qui réunira 12 pays. Le texte fondateur vient d’être rendu public, signe que les choses vont dans le bon sens.
Mettre en place un marché ouvert entre l’Australie, le Canada, les Etats-Unis, Brunei, le Chili, le Japon, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour, le Mexique, la Malaisie et le Viêtnam c’est l’ambition affichée de l’accord de libre-échange TPP. Douze pays qui s’apprêtent à abaisser leurs barrières réglementaires et douanières afin de doper le business entre ces nations qui partagent l’Océan Pacifique comme point commun.
Et c’est le Ministre des Affaires Etrangères et du Commerce de Nouvelle-Zélande qui vient de mettre en ligne l’épais dossier, signe que les choses avancent à grand pas.
Un accord d’envergure
5 années d’intenses négociations auront été nécessaires pour parvenir à un accord entre ces douze pays au profil et aux besoins différents. Un accord d’envergure puisqu’il concerne 40% de l’économie mondiale, autant dire que l’Union Européenne notamment a du souci à se faire en termes de concurrence internationale. Selon les termes de l’accord, une ouverture des marchés est attendue sur des secteurs tels que les produits agricoles ou alimentaires comme le blé, le sucre, le riz, le fromage, le bœuf ou d’autres pans de l’économie comme l’industrie automobile notamment. Des discussions sont encore en cours et des modifications pourront être apportées mais une chose est sûre, c’est que l’on entendra parler de plus en plus de l’accord TPP dans les prochains mois.