La FDJ entame son virage digital

La FDJ entame son virage digital

La Française des jeux va tenter de d’apporter sa touche dans l’univers des jeux de hasard online. Dans quelques semaines, « Gare O Loup » et « La ruée vers l’or » seront disponibles. Deux jeux dans lesquels le joueur sera invité à faire des choix déterminant le montant de ses possibles gains.

Une mise de 2 euros dans « Gare O Loup » permettra au client de disposer de huit moutons, à répartir dans cinq enclos différents, qui auront une valeur aléatoire allant de 0,50 à 2 000 euros. Une fois la répartition faite, place à l’arrivée des trois loups. Ils entreront dans trois enclos et dévoreront tous les moutons présents dans l’enclos. Si celui-ci est vide, ils resteront sur leur faim et devront revenir au prochain tour, le temps que le joueur choisisse, ou non, de modifier l’emplacement de ses petites bêtes à laine. Il y a trois tours au total, et le joueur peut encaisser, s’il reste encore des moutons dans son cheptel, jusqu’à 18.000 euros.

Du côté de « La Ruée vers l’Or », le joueur qui misera 2 euros pourra donner trois coups de pioches pour tenter de trouver la pépite, qui pourra valoir jusqu’à 10.000 euros.

La FDJ tentera d’aller encore plus l’année prochaine, en proposant « La poule aux œufs d’or », un jeu de grattage qui sera disponible dans le réseau de vente habituel, mais qui sera complété par une connexion en ligne. Après avoir gratté son ticket, le joueur devra découvrir sur le Web la poule qui couvre le précieux œuf en or dans un poulailler plein à craquer. Le gain maximum sera également de 10.000 euros.

Un million de clients aux abonnés absents

Des nouveaux jeux qui devraient être suivis par un bon nombre d’autres, permettant ainsi à la FDJ d’amorcer enfin son virage vers le digital. Une des priorités de Stéphane Pallez, nommée à la tête de cette entreprise publique il y a tout juste un an.

La FDJ a d’ores et déjà annoncé vouloir investir près de 500 millions d’euros pour arriver à mettre en place un nouveau modèle économique, et parvenir à récupérer le « million de clients » perdus depuis cinq ans, comme le précise la nouvelle PDG.

Rémi Evrard

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