L’ACA affirme que les taxes plombent un tiers du budget d’un automobiliste
D’après une enquête annuelle de l’Automobile Club association (ACA) diffusée ce jeudi 18 juin, les taxes auraient représenté entre 29 et 36% du budget annuel d’un automobiliste en France pour l’année 2014, soit un tiers de l’argent consacré à son véhicule.
Lors d’une conférence de presse, la directrice des politiques publiques de l’ACA, Céline Genzwurker-Kastner, a affirmé que la taxation s’élever bien au-dessus des 20%, un indicateur crucial dans d’autres secteurs de consommation.
La part des taxes dans le budget est « bien au-delà des 20% de référence en matière de consommation », a relevé lors d’une conférence de presse Céline Genzwurker-Kastner, directrice des politiques publiques de l’ACA.
Si l’automobiliste se retrouve souvent pointé du doigt, notamment au sujet de la pollution, il n’en demeure pas moins généreux a poursuivi Mme Genzwurker-Kastner .
Selon les données de l’ACA, au travers de la TVA, les automobilistes de l’Hexagone se sont délestés de quelque 63 milliards de taxes, une somme plus élevée que l’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés.
Méthode remaniée
Dans son calcul, l’ACA prend en compte le budget de quatre automobilistes différents circulant grâce à des modèles neufs (2014) et les comparent à neuf modèles de l’année précédente. Pour la première fois depuis que ces travaux existent, l’Association a analysé la consommation réelle des véhicules, sans prendre en compte les données fournies par les constructeurs. Au final, une dissemblance supérieure de 21 % en moyenne par rapport à celle établie par les fabricants.
Avec une méthode remaniée, difficile de comparer les deux budgets 2013 et 2014, indique le président de l’ACA Didier Bollecker, pourtant, il est possible de raisonnablement croire en une augmentation de 2% en moyenne. En raison, notamment, de l’abaissement du coût des crédits pour l’achat d’un véhicule, et de la baisse du prix des combustibles.
En revanche, les assurances et l’entretien sont tarifés à des coûts plus élevés actuellement.