L’achat d’électricité fait bondir le déficit commercial français
Le déficit commercial de la France n’en finit plus de se creuser. L’importation d’électricité en est l’une des principales causes.
Le déficit commercial de la France ne se porte pas au mieux depuis plusieurs années à présent, loin de là même, mais il vient de se creuser de manière impressionnante au cours des derniers mois.
Compilés par les services des Douanes, les chiffres ont de quoi donner le tournis puisque le déficit commercial atteint à présent la barre des 150 milliards d’euros sur une année. En août dernier, il frôlait déjà la barre des 16 milliards d’euros, pour la dépasser en septembre avec quelques 16,8 milliards d’euros.
A l’arrivée, rien que sur le dernier trimestre, il s’affiche à présent à 47,6 milliards d’euros, soit 7,3 milliards d’euros supplémentaires en comparaison avec le trimestre précédent. A l’arrivée, les Douanes expliquent que le déficit commercial se creuse pour le septième trimestre consécutif.
Le déficit commercial plombé par l’achat d’électricité
Le projet de loi de Finances 2023 prévoit une année noire sur ce plan, avec un déficit total qui devrait atteindre au moins 156 milliards d’euros. Si plusieurs explications sont avancées – dépréciation de l’euro face au dollar, ralentissement de l’activité économique mondiale – c’est sans surprise la facture énergétique nationale qui plombe les comptes.
Et pour cause car les importations d’électricité ont littéralement explosé de +178% sur un seul trimestre. En valeur, le montant des achat est de plus de 207 milliards d’euros, toujours sur un seul trimestre. L’arrêt de la moitié des centrales nucléaires françaises entraîne la France dans une quasi pénurie d’électricité qui contraint de le gouvernement à importer au prix fort l’énergie manquante auprès du Royaume-Uni, de la Belgique, de l’Espagne ou encore de la Suisse et de l’Allemagn12e.