Emploi : les entreprises françaises en panne de salariés
En matière d’emploi, les entreprises françaises ont du mal à recruter leurs futurs salariés. En cause notamment : des rémunérations trop faibles.
La pénurie de main d’œuvre est une réalité pour la plupart des secteurs d’activité et tandis que les offres d’emploi continuent d’arriver sur le marché, les entreprises français ont de plus en plus de mal à atteindre leurs objectifs de recrutement.
Les chiffres parlent d’ailleurs d’eux-mêmes puisque près de 25% des entreprises de l’hexagone ne réussissent à embaucher et l’industrie en particulier en subit les conséquences. Car tandis qu’un tiers des PMI émettent actuellement de nombreuses offres d’emploi, elles demeurent encore pour l’heure sans candidat.
Mais le commerce ou encore la construction comptent également parmi les secteurs qui ne parviennent pas à mettre la main sur leurs futurs collaborateurs.
Si la crise sanitaire de 2020 a été l’occasion pour de nombreux actifs de remettre en question leur activité professionnelle et de changer de branche, un nouvel élément vient à présent enrayer un peu plus encore la mécanique du recrutement.
Des salaires trop bas font patiner le marché de l’emploi
Avec le niveau d’inflation actuel, qui dépasse désormais la barre des 7%, les rémunérations proposées sont jugées insuffisantes pour ne pas dire trop basses par les éventuels candidats. Conscients de la difficulté d’attirer des candidats sans augmenter les rémunérations, un tiers des dirigeants d’entreprises déclarent qu’ils vont revoir les rémunérations à la hausse, selon une enquête réalisée par OpinionWay.
Le temps presse la situation devient problématique pour de nombreuses entreprises, allant de la TPE jusqu’au grand groupe en passant par la PME et l’ETI. L’enquête révèle en effet que ces difficultés rencontrées sur le front de l’emploi engendre des dysfonctionnement à plusieurs niveau : la production ralentit, les livraisons tardent et certaines entreprises se trouvent même contraintes de refuser de nouveaux clients. Ce sont ainsi non moins de 20% des entreprises qui se trouvent actuellement dans une telle situation.
