Les acteurs de la fintech font une belle percée en France sur l’assurance-vie

Les acteurs de la fintech font une belle percée en France sur l’assurance-vie

Le marché de l’assurance-vie n’est désormais plus la chasse gardée des acteurs traditionnels car les acteurs de la fintech s’accaparent dorénavant des parts de marché en progression.

En moins d’un dizaine d’années seulement, les courtiers et les banques en ligne ont considérablement bousculé les codes du secteur des contrats d’assurance-vie à tel point que ces nouveaux acteurs de la sphère de la fintech sont parvenus à s’approprier près de 4% de parts de marché. Ces 4%, plus exactement 3,7% en 2019, ne paraissent pas pharaoniques à première vue en termes de valeur, mais cette part du gâteau s’avère en réalité plus importante que cela car le marché total pèse non moins de 1 739 milliards d’euros. C’est le résultat d’une étude « SoFia » effectuée par Kantar et reprise par l’Autorité des marchés financiers (AMF).

L’enquête fait par ailleurs ressortir un fait marquant : les parts de marché de ces nouveaux acteurs sont en constante progression depuis leur arrivée. Elles étaient ainsi de 1,2% en 2009 puis de 1,8% en 2015, de 2,5% en 2016. Elles sont ensuite montées à 3,3% en 2017 avant de passer un nouveau cap en atteignant les 3,5% en 2018 pour arriver actuellement à 3.7% en 2019. Il y a fort à parier que cette tendance se confirme pour les années à venir portée par un usage sans cesse plus systématique du web et du digital.

La fintech colle aux habitudes des clients

Le fait est que ces nouveaux acteurs du marché répondent à des attentes précises de la part de leurs clients et correspondent à leur manière de consommer de l’épargne.

Les clients des banques et des courtiers en ligne ont ceci en commun qu’ils sont largement autonomes dans leurs décisions et dans leur parcours d’achat; et qu’en conséquence une plateforme web leur suffit pour être suffisamment renseignés afin de choisir le type de contrat qui correspond à leurs besoins. Aussi, ils sont majoritairement détenteurs de plusieurs assurance-vie dont certains en unités de compte, acceptant ainsi de supporter une certaine dose de risque en échange d’une rentabilité annuelle potentiellement élevée.

L’étude a d’ailleurs dressé un portrait-robot du client type des banques et courtiers en ligne, à savoir un homme de 49 ans vivant en ville – 39% en région parisienne – et aux revenus plutôt confortables. Un profil qui tranche assez nettement par ailleurs avec celui de l’assuré traditionnel qui est un peu plus âgé (53 ans en moyenne) aux revenus moyens et vivant aussi bien en ville qu’en région. Pour ce type de client, le contact humain demeure essentiel dans le choix de contrat d’assurance-vie afin de bénéficier de conseils adaptés à ses attentes.

La Rédaction

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.