Le prix du permis de conduire dans le viseur du gouvernement

Edouard Philippe a récemment fait savoir qu’il comptait faire diminuer le prix du permis de conduire de l’ordre de 30%

 Pour apporter un peu de respiration aux Français, le gouvernement entend faire diminuer sensiblement le coût du permis de conduire. Il faut dire qu’avec une moyenne de près de 1 200 euros, obtenir le papier rose est un poste budgétaire conséquent pour bien de Français.

Afin d’alléger le coût total de l’opération, le gouvernement a fait savoir par la voix du Premier ministre Edouard Philippe qu’il allait mettre en place une série de mesures. La première d’entre elles s’adresse aux jeunes qui s’engagent dans le Service National Universel Pour eux, la préparation et l’examen du Code de la route seront totalement gratuits. Une nouveauté qui entre en vigueur dès ce mois de juin 2019.

L’autre piste creusée par l’exécutif est celle de soutenir le développement des modes d’apprentissage de la conduite moins coûteux que le cursus classique : la conduite accompagnée (dès 15 ans et non plus 16 ans), la conduite « supervisée » (à partir de 17 ans) ou encore les simulateurs de conduite sont ainsi dans le viseur du gouvernement.

Dans le même temps, le gouvernement cherche également à donner la possibilité aux candidats, âgés de 16 à 25 ans pour 85% d’entre eux, de raccourcir les délais de passage de l’examen. Ils peuvent en effet être de l’ordre de plusieurs mois, aussi une des mesures consiste à s’inscrire à l’examen via une plateforme web dédiée. Ce nouveau dispositif sera dans un premier temps mis à l’essai dans cinq départements dès la rentrée 2019 avant un possible déploiement sur l’ensemble du pays si la formule est satisfaisante. Les départements concernées étant le Gard, l’Aude, le Gers, la Haute-Garonne ainsi que l’Hérault.

Mais le web permettra également d’aller au plus offrant, au mieux offrant. Car la dernière mesure envisagée par le pouvoir exécutif est de mettre en place un comparateur en ligne des prix pratiqués par les auto-écoles d’ici la fin de l’année. Les candidats pourront ainsi faire jouer la concurrence, comparer les prix et les mettre en perspective avec le taux de réussite de chaque professionnel de même que le délai moyen de passage de l’examen suite à un premier échec.