Immobilier en 2018 : à quoi va ressembler le marché en France ?
Alors que l’année 2017 a été très bonne du côté des ventes en immobilier, les prix ont quant à eux eu tendance à flamber dans certaines villes. Qu’en sera-t-il de 2018 ? Plusieurs hypothèse tiennent la corde.
Scénario 1 : l’immobilier en plein boom
2018 pourrait être une année aussi bonne que 2017 si les taux d’intérêts restent compris dans la fourchette actuelle particulièrement basse : de 1,57% à 1,75% en moyenne.
Le marché serait alors soutenu, la demande forte et les prix tendus. Une réelle dynamique haussière serait à l’œuvre. Nous pourrions même vivre un boom du marché : les acheteurs souhaitant mettre la main sur un bien avant que les prix ne soient encore plus élevés et pendant que les taux d’intérêts restent bas.
La conséquence serait que l’immobilier en France connaisse une flambée des prix comme cela a été le cas dans la période 1997-2007.
Scénario 2 : le marché dégringole
Il se murmure déjà que les taux d’intérêts pourraient bien repartir à la hausse en 2018, le prix du crédit devenant de facto plus cher. Ce scénario se base sur une accélération de la croissance américaine et sur une bonne santé retrouvée de la zone Euro. Une situation qui selon les experts du Crédit Agricole mènerait alors à « un resserrement monétaire plus rapide que prévu de la part de la Réserve fédérale US (la Fed) et de la Banque Centrale européenne (BCE) ». Le marché pourrait dans ce cas entrer en phase de crise : prix élevés et taux d’intérêts élevés.
Scénario 3 : le marché baisse doucement
Ce scénario s’appuie à la fois sur un net rehaussement des taux d’intérêts, une hausse continue des prix ainsi que sur la suppression de mesures fiscales attractives. Il apparaît par ailleurs comme très probable.
Dans ce cas, les acheteurs deviendraient bien plus hésitants qu’en 2017, attentistes, dans l’expectative. Car la capacité d’achat serait bien moins attractive qu’en 2017. Les vendeurs se retrouveraient alors avec leurs biens sur les bras. Une situation qui inverserait la tendance de 2017 où la demande était plus forte que l’offre. Les ventes pourraient alors connaître une baisse marquée voire forte. Un scénario qui a déjà eu lieu en 2012-2013 suite à la croissance du marché des années 2009-2010.