Le marché des autocars « Macron » en voie de dynamisation

Le marché des autocars « Macron » en voie de dynamisation

Lancés il y a près d’une année, les autocars Macron entrent dans une deuxième phase. Le marché tend à se concentrer.

Il y a dix mois de cela, les premiers autocars dits « Macron » sont entrés en service pour permettre au plus grand nombre de voyager sur de longues distances en utilisant un mode de transport plus économique que le train ou l’avion. Malgré la très indélicate déclaration du ministre de l’Economie, estimant que ces cars « permettront aux pauvres de partir en vacances », force est de constater que l’initiative est un succès. Car ce sont tout de même non moins de 3 millions de passagers qui utilisent les services des Ouibus (SNCF), Flixbus (Allemagne), Isilines (groupe Transdev) et autre Megabus (groupe britannique Stagecoach).

Un marché qui accélère la cadence

Avec des tarifs alléchant de l’ordre de 10€, 15€, 20€ ou 45€, de plus en plus de Français voyagent en bus. Un engouement qui devrait même se poursuivre car âgé de moins d’un an, le marché est loin d’être arrivé à maturité. Du coup, de grandes manœuvres sont déjà à l’œuvre et Ouibus (actuel numéro 1) vient ainsi d’annoncer son rapprochement avec Starshipper. Cette marque est celle d’un entrepreneur français bien connu du public, Charles Beigbeider associé pour l’occasion avec une trentaine de PME spécialisées dans le transport. Avec un tel rapprochement, les deux entités représenteront déjà 40% du marché avec près d’1,5 million de passagers transportés, devant Flixbus (1 million). Ouibus pourra également compter dorénavant sur une flotte de 200 cars contre 150 auparavant et 600 chauffeurs au lieu de 450 précédemment.

La Rédaction

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