Iran : une brèche s’ouvre pour les compagnies pétrolières, sous réserve de bonnes conditions
L’accord sur le nucléaire iranien annonce une levée des sanctions dont le pays est frappé, il permet, en outre, d’ouvrir la voie aux compagnies pétrolières, du moins, pas avant quelques mois ou même quelques années, et sous réserve que le contrat offre des conditions intéressantes.
Un potentiel exceptionnel
L’accord signé ce jeudi 2 avril pourrait représenter un premier pas vers le retour des compagnies occidentales en Iran, selon un spécialiste du secteur.
Les sanctions à l’encontre de l’Iran ont été décrétées par les Etats-Unis dès 1979, puis par l’ONU et l’Union européenne, à partir de 2006. Au fur et à mesure, les entreprises pétrolières ont été contraintes à l’exil, comme la française Total qui fut une des dernières à se retirer du territoire iranien, en 2008. Actuellement, il ne reste que quelques compagnies chinoises ou indiennes.
L’idée d’une levée de ces sanctions offre une opportunité précieuse pour l’Iran, qui siège toujours à la 5e place des pays exportateurs de pétrole (Opep), avec une production qui atteint 2,81 millions de barils par jour, et ceci en dépit des sanctions. Mais ce n’est pas tout, l’Iran dispose également des deuxièmes réserves mondiales de gaz, et jalonne la Russie.
Un pays au potentiel pétrolier et gazier remarquable, peu de nations peuvent se targuer de pouvoir jouer sur les deux tableaux à la fois.