La banquise de l’Arctique atteint son record d’étroitesse

La banquise de l’Arctique atteint son record d’étroitesse

Ce jeudi 19 mars, les scientifiques américains ont affirmé que la banquise hivernale de l’Arctique n’avait jamais été aussi diminuée que cette année, à sa période d’expansion maximale qui tombe à la fin de l’hiver. Les observations poussées du continent de glace sont effectuées depuis 1979 grâce à des données satellites.

Le record du minimum est atteint. Jamais, depuis l’année 1979, la banquise n’avait été aussi resserrée dans l’Arctique, selon un communiqué du Centre américain de la neige et de la glace (National Snow and Ice Data Center/NSIDC) publié ce jeudi.

Au 25 février dernier, selon une étude préliminaire, l’étendue de glace présente dans l’Arctique représentait 14,54 millions de km², selon une estimation, soit 1,10 million de km² en dessous de la moyenne de 15,64 millions de km² répertoriée de 1981 à 2010. Depuis le précédent minimum de 2011, il manque 130 000 km². Le 25 février aurait normalement dû être le jour de l’année où la banquise atteignait sa plus grande amplitude.

Dans son communiqué, le NSIDC précise que les glaces ont partout des résultats inférieurs à la moyenne observée, excepté en mer du Labrador et dans le détroit de Davis. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) octroie cette baisse, qui serait de l’ordre de 3,8% tous les dix ans depuis 1979, au réchauffement climatique mondial et prévoit, en outre, que la banquise d’été serait tout simplement vouée à disparaître à partir de la deuxième moitié du siècle en cours.

2014, année la plus chaude depuis 1881

Pour la World Wide Fund for Nature (WWF), l’alarme serait déclenchée, car le changement climatique ne toucherait pas que le continent Arctique. L’organisation mondiale prévient, sans « une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre », les écosystèmes et la population humaine courent un grand danger, « nous finirons par avoir un climat complètement différent, imprévisible et destructeur », précise Samantha Smith, responsable de l’Initiative climat et énergie au WWF.

L’année 2014 a été selon l’organisation la plus chaude sur la planète depuis le commencement des relevés de température en 1881.

source

Aurélie Welté

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