Un CDI sur trois est rompu après moins d’un an
Une part importante (36 %) de contrats à durée indéterminée (CDI) conclus en 2011 ont été rompu tout juste un an après leur établissement. Une étude de la Dares affirme que dans la plupart des cas, le motif de rupture est la démission du salarié.
La démission, premier motif invoqué
Première raison des départs, la démission représente 45 % des fins de CDI après un an de travail. Vient ensuite la fin de période d’essai non concluante, invoquée dans 12.7 % des cas. La part des licenciements est quant à elle minime, avec tout juste 4 %.
Les secteurs où la probabilité de rupture d’un CDI au cours de la première année est plus forte sont ceux de l’hébergement et de la restauration, avec 58,6% de chance, suivis par « les autres activités, scientifiques et techniques », qui regroupent 50% de chance de ne pas voir le premier anniversaire de son contrat d’embauche.
Au niveau des tanches d’âges, le taux de CDI de moins d’un an en 2011 était significatif chez les 15-24 ans, avec 45,6 %, qui étaient démissionnaires dans 22,8% des cas.
Les CDI de moins d’un an sont également une caractéristique majeur chez la plupart des ouvriers peu qualifiés, avec 38,6 %, ainsi que chez les ouvriers qualifiés, avec 42.1 %. Ces deux catégories socio-professionnelles invoquent aussi la démission comme premier motif de rupture.
Dans l’Hexagone en 2012, 86.6 % des salariés du secteur privé étaient en CDI.