Pétrole : première vague de licenciements chez Schlumberger
Le numéro un mondial des services pétroliers, Schlumberger, vient d’annoncer la future suppression de 9.000 emplois, soit 7 % de ses effectifs, suite à la chute des cours de l’or noir. Le groupe de Houston comptabilisait un milliard de dollars de charge lors de ses derniers résultats qu’il réservait à une restructuration. Les détails de cette dernière ont été publiés ce jeudi 15 janvier.
Plan social massif
C’est toute l’industrie du pétrole, sous-traitants inclus, qui paye cher la chute des prix du baril de brut. Schlumberger et ses concurrents font pourtant des pieds et des mains afin de lutter, mais avec des cours qui ont perdu la moitié de leur valeur sur les marchés, difficile de résister longtemps.
Si la solution à l’heure actuelle reste le gel des investissements, comme l’a fait BP et Staroil par exemple, l’activité économique en elle-même reste trop lourdement déstabilisée.
Ainsi, comme l’avait fait l’américain Halliburton, qui avait taillé dans ses effectifs plus d’un millier de postes, Schlumberger est obligé de se séparer de 9.000 employés, sur les 120.000 que compte la société au total. Ce plan social de grande envergure représenterait une charge de 296 millions de dollars.
Une décision qui surprend néanmoins. En effet, avec un bénéfice net évalué à 302 millions de dollars rien qu’au trimestre dernier, en pleine crise pétrolière, le groupe offre tout de même à ses actionnaires une plus-value de 25 % sur les dividendes qui leur sont versées. Une situation que devra clarifier l’entreprise franco-américaine prochainement.