Sébastien Soriano souhaite un meilleur dialogue entre l’Arcep et l’État
Désigné comme nouveau responsable de l’Arcep par François Hollande, Sébastien Soriano s’est présenté ce mardi 13 janvier à l’Assemblée nationale afin d’exprimer ses idées et valider sa candidature. Il a insisté sur le besoin d’une meilleure coopération avec l’État.
La neutralité du net, vaste chantier
Le candidat à la présidence de l’Arcep, Sébastien Soriano, était auditionné ce mardi après-midi en commission à l’Assemblée nationale puis au Sénat. Cet ancien directeur de cabinet de Fleur Pellerin a esquissé sa vision du gendarme des télécoms : « Compétitivité, accessibilité et neutralité ». Son postulat peut encore être rejeté par les parlementaires, avec un vote négatif qui représenterait au moins 3/5 des voix exprimées au sein des deux commissions.
Le conseiller spécial de la ministre de la Culture a un curriculum vitae qui parle pour lui. Dans l’ensemble, son discours a été relativement dans les clous, il a notamment évoqué la nécessité d’un « nouveau souffle » dans le secteur, qu’il estime encore en pleine « effervescence ». Ne divulguant pas sa position vis-à-vis de son prédécesseur, Sébastien Soriano en a toutefois profité pour expliquer son idée du devoir de l’Arcep face à l’État. Si le régulateur doit rester indépendant, il doit néanmoins être « à l’écoute de l’action publique », selon lui.
Les opérateurs seront évidemment au centre de son futur mandat. Notamment au sujet du déploiement du Très Haut Débit, qui devra couvrir l’ensemble du territoire d’ici à 2022. Si ce vaste chantier semble dans ses cordes, c’est un autre sujet qui risque représenter un casse-tête : la Neutralité du Net, qui définira la concurrence et l’accès au réseau des opérateurs en France.